Les layettes et couvertures distribution au camp de Goré et dans les villages environnants

Goré/Laya porte son enfant endormi, habillé avec les nouveaux vetements dans leur abris au camp de Dosseye.LWF/S.Dalou

Distribution de NFIs  dans les camps de réfugiés et les villages de Goré

L’équipe de distribution, composée d’employés de la FLM Tchad, du UNHCR, de la CNAR, de CARE, ainsi que des réfugiés et représentants des communautés hôtes, ont procédé à la distribution des couvertures et des layettes, don de la Fédération Luthérienne Mondiale, à 13 955  réfugiés centrafricains et autochtones à Goré.

La distribution, organisée en deux phases, s’est tout d’abord focalisée sur les réfugiés nouveaux arrivés qui ont les besoins les plus urgents. Afin d’assurer une distribution équitable les équipes se sont appuyées sur les statistiques fournies par les partenaires, ainsi les couvertures ont été données en fonction de la taille du ménage alors que les layettes ont été distribuées à toutes les femmes ayant des enfants de moins d’un an.

Laya Kadjidjatou, une fille mère âgée de 19 ans, a perdu sa grand-mère deux semaines seulement après leur arrivée dans le camp de Dosseye. Arrivée de Bangui en Centrafrique la jeune femme a dû fuir avec sa grand-mère et son bébé âgé de seulement deux mois. Le père de l’enfant étant mort lors des violences et n’ayant aucune ressource, elle n’avait jusqu’à présent pu n’utiliser que des bouts de pagnes pour couvrir son enfant, avec qui elle vit seule dans le quartier Dar Salaam du camp de réfugiés de Dosseye.  Grâce à l’aide humanitaire et aux distributions de la FLM Tchad elle dispose des maintenant d’habits pour son bébé et ne craint plus que son enfant n’attrape froid.

La fuite vers le Tchad a privé Laya de sa source de revenue principale, elle était en effet apprenante et aide dans un atelier de couture, et ne trouve pas d’opportunités de continuer son apprentissage au camp. Elle explique qu’elle aurait beaucoup aimé participer au projet organisé par CARE mais n’a pas pu car elle ne remplissait pas les conditions d’entrées ne disposant ni de pagnes ni de fils. Son rêve est de finir son apprentissage de couture et d’en faire un métier.