La FLM soutient les personnes à besoin spécifiques au camp de Belom
La FLM assiste des personnes à besoins spécifiques au Camp de Belom
Comme bon nombre de réfugiés centrafricains ayant fui les hostilités, M. Velvo Jean et Mme Morio Mari, un couple d’aveugles venus chercher refuge dans le Sud du Tchad, ont tout perdu. Arrivés du village de Molo en 2003 accompagné de leur fillette, ils ont du laissé leurs deux autres filles, mariées, en Centrafrique.
Accueillis dans un premier temps au camp de Yaroungou, puis relocalisée à Belom suite aux innondations successives, ils nous expliquent que les distributions du PAM ne suffisent plus à les nourrir. Pour compenser la demi ration reçue chaque mois ils vont chercher du bois avec leur fille de douze ans qui les guide à travers la brousse. La famille vend ensuite une partie du bois dans le camp pour acheter de quoi se nourrir. Mari s’exclame: « aujourd’hui, nous avons notre fille qui nous prête main forte, mais on ne sait pas ce que l ’on deviendra si jamais elle se marie et nous quitte pour une autre localité »
Le camp de Belom acceuille un grand nombre de personnes vulnérables, parmi elles des personnes âgées seules, des handicapés et des traumatisés. Pour les aider, la FLM Tchad, intervenant depuis 2007 au camp de Belom, réalise plusieurs activités d’assistance comme la distribution de vivres et de NFIs, offre un soutient psychosocial et construit des abris pour les personnes à besoins spécifiques.
La famille de M. Velvo, qui a reçu des couvertures, du savon, des layettes et des kits hygiéniques, exprime sa gratitude et demande aux équipes présentes de ne pas les oublier. Malgré les efforts constants de la FLM Tchad et de ses partenaires, l’insuffisance des moyens financiers à engendré une réduction des distributions alimentaires. Face à cela les bénéficiaires se voient obligés de revendre leurs articles non-alimentaires afin de se procurer de la nourriture au détriment de leur hygiène et de leur confort.